Culture, sciences et société
Dans le cadre du cycle “Le livre à l’écran” une projection intitulée « Le livre à l'écran » aura lieu jeudi 23 mai à 18h
Projection proposée par le Service des Bibliothèques en présence de Christian Bonah, Professeur en histoire des sciences de la vie et de la santé au département d’Histoire des sciences de la vie et de la santé (DHVS). Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles. Dans le cadre du cycle “Le livre à l’écran” proposé par Le Lieu documentaire et l’INA Grand Est, avec la complicité du Laboratoire SAGE CNRS – Université de Strasbourg, du Lieu d’Europe, d’ARTE, avec le soutien de la Ville et Eurométropole de Strasbourg, qui accompagne “Lire notre monde – Strasbourg, capitale mondiale du livre Unesco 2024”.
- Éric Duvivier ,
- Henri Michaux
1957
34'
- Sciencefilm
Le film se propose de montrer les types d’images, et leurs façons spéciales d’apparaître et de disparaître, qu’un sujet quelconque, soumis à l’action de certaines substances psychotropes, voit défiler en son imagination.
Le film présente diverses altérations perceptives et visuelles qui peuvent être provoquées par différents hallucinogènes, ici la mescaline puis le haschich. Reprenant les travaux du poète Henri Michaux sur le « monde visionnaire » (Misérable miracle, 1956 ; Paix dans les brisements, 1959 ; L’infini turbulent, 1957 ; Connaissance par les gouffres, 1961), le film montre les types d’images qui apparaissent, disparaissent, se créent sous l’action de ces deux substances. Mais il s’insère surtout dans le cadre d’un projet scientifique visant à rendre compte d’expériences sur des substances hallucinogènes, permettant de mieux comprendre les psychoses. Les états hallucinatoires provoqués par certains psychotiques sont montrés comme analogues voir identiques à certaines pathologies psychiques.Images du monde visionnaire est intégré dans la série Hallucinations. Diffusé dans les salles d’Art et Essai en 1967, Hallucinations regroupe quatre courts métrages signés Eric Duvivier, à thématique psychiatrique et puisant dans l’iconographie artistique d’avant-garde.
“Lorsque l'on me proposa de faire un film sur mes visions mescaliniennes je déclarai que c'est entreprendre l'impossible ; quoiqu'on fasse cette drogue est au-delà ; même d'un film supérieur.”
Henri Michaux